De loin, on a l’impression que Francesco Simeti réalise ses environnements avec des papiers peints du 18e siècle. En approchant, on s’aperçoit que l’artiste abandonne l’imagerie bucolique, les idylles pastorales et l’amour courtois en vogue dans les arts décoratifs du Siècle des Lumières pour les remplacer par des motifs jaillis de notre siècle : soldats en treillis, manifestants bousculés par la police ou miliciens vêtus de tenues de décontamination. Ou quand les Lumières n’éclairent pas notre démocratie.